Nous vous avions fait découvrir au début du mois de Novembre l’EP de Solee “Jule” avec une série de remixes, qui était sortie fin 2008. Il y a quelques jours, un peu hasard, il s’est avéré que l’un de nos artistes préférés a sorti un nouveau maxi sur le label Parquet avec les titres « Vegas » et « Nightball ». Le producteur qui nous avait laissé sans voix avec son track « Impressed » en 2006, revient une fois de plus sur le devant de la scène progressive avec deux productions de qualité. Celles-ci sont notamment par Dj Hell, Karotte et Stephan Bodzin.
« Impressed » de Solee est un morceau qui restera à jamais gravé dans ma mémoire, l’ayant joué en ouverture d’un set de Paul Van Dyk au Queen. Alors, un peu nostalgiquement, à chaque sortie de l’artiste Solee, je me dois d’aller écouter ses nouveaux travaux. Si « Jule » nous avait conquis, « Open air » et « Timbabwe » nous avaient aussi laissé entrevoir de belles choses. « Vegas » et « Nightball » viennent confirmer cela. En effet, les deux titres que nous délivre Normen Flaskamp renouent avec une musique progressive envoutante.
« Vegas » nous plonge directement dans un univers progressif house, assez violent avec des samples industriels dès le départ. Petit à petit le rythme s’intensifie notamment avec l’arrivée de la basse assez lourde. On sent que l’apogée s’approche, à la manière d’un Deadmau5. Différents instruments parfaitement complémentaires s’enchainent les uns à la suite des autres pour créer un hit des dancefloors. Par étonnant que le titre soit soutenus par de nombreux Djs allemands comme Bodzin. A la sortie du break, peu après 4 minutes, c’est la pure folie musicale, avec un sample fat et underground. Le morceau se construit un peu comme ce que pourrait nous offrir un Style of Eye. Superbe track donc, incontournable pour ce mois de Novembre… et Décembre bien entendu.
Quant à « Nightball » la production est tout aussi bonne. Peut être un peu plus underground, elle a quelque chose de deep house mélangé à de la minimale. Le rythme entrainant est simple et se structure autour de quelques notes intelligemment jouées. Assez linéaire dans sa progression, tout au long des dix minutes notre corps se balance de droite à gauche. Très dansant tout de même, la production offre quelques éclairs de génie, il faut bien l’avouer. La sortie du break à 6 minutes vous donnera des sueurs froides et une dépense d’énergie certaine. Sur la fin, le track tend vers une techno de toute beauté et l’on a déjà envie que le morceau recommence. Les dix minutes musicales offertes ont été avalé d’un seul coup et l’on ne s’en n’est même pas rendu compte !
Au final on a donc le droit à un très très bel EP. Solee ne nous déçoit toujours pas et c’est tant mieux… A quand le prochain maxi ?