Les mythes abondent dans le nord quand il s'agit de techno, et ils refusent de se dissiper. Oliver Huntemann fait parti de l'une de ses poignées d'enfants du nord qui, pour ce qui semble être une éternité, ajoute un élément de crédibilité à la mythologie. Il n'a pas, bien sûr, vécu dans une forêt enneigée ou au bord d’océans polaires. Le soleil ne se couche, pour l'occasion, que sur Hambourg. Néanmoins, il a tendance à la réduction hypothermique, dans l'efficacité rigoureuse de ses œuvres musicales. Images d'entrepôts frigorifiques, sites d'usines abandonnées et chaire bleuâtre ne sont pas totalement déplacés....

L'intégrité musicale de Dennis Ferrer est incontestable. Avec une carrière qui s'étend sur plus d'une décennie et une discographie immense à faire trembler les cœurs de ses contemporains, son modus operandi est la qualité plus que la quantité, motivé par le désir d'évoluer pour chaque nouveau morceau de musique qu'il crée. C’est ainsi qu’il réussi à nous accueillir à bras ouverts après presque une année de pause et  son excellent titre de l'année dernière « The Red Room ». La piste, intitulée «No Difference», voit Ferrer collaborer avec André Hommen, un élément à part entière du label Objektivity et compagnon depuis longtemps des tournées avec Dennis. Ce nouveau titre est sorti il y a quelques jours.

Vous pensiez qu’il s’agissait d’une blague quand le label Kompakt a sorti un titre du nom d’une bière originaire de Cologne, la Kölsch. Mais vous avez eu tort ! Rune Riley Kölsch n'est pas une blague. C’est un grand gars danois et il est d’ailleurs fort probable que vous ayez déjà entendu certains de ses morceaux en club, dont notamment l'un des meilleurs tracks de 2010: «Loreley»? Peut-être aussi que vous vous souviendrez de sa série Ink & Needle sur son propre label Tatoo, ou tout simplement du titre pour lequel il est le plus connu : "Calabria" en featuring avec Crystal Waters sous son pseudo Rune. Le 14 Novembre 2011, il va sortir son nouvel EP «Opa EP ».

Alors cette soirée vous l’avez trouvé comment ? Eh bien, si vous ne voyez pas de quoi je veux parler vous avez alors raté la soirée la Nuit SFR Live Concerts au Grand Palais. Pour rappel, cette 3ème édition, a eu lieu avant-hier, 8 Octobre, à Paris. Elle a rassemblé des pointures comme Modeselektor, auteur récemment de l’album « Monkeytown » que nous chroniquerons bientôt car reçu en promo, mais aussi Cassius et Agoria.

Kris Wadsworth est une partie intégrante de la nouvelle vague de Detroit, et avec «It’s Time », il porte le cœur de sa ville sur sa manche, se plongeant dans l'héritage d’une musique électronique originaire de sa ville natale tout en nous présentant la gamme de son propre talent. Son nouvel EP, composé de 3 pistes fantastiques, est sorti il y a quelques jours sur le label allemand Get Physical et plus précisément sur Beatport.

Paolo Alberto alias Dusty Kid aime voyager, comme il nous l’avait dit lors de l’interview que nous avions eu avec lui il y a quelques jours (lire l’interview avec Dusty Kid), peu importe qu'il s'agisse d'un voyage à travers des sphères sensuelles et expérientielles (comme durant son premier album solo "A Raver’s Diary" en 2009), ou durant un road movie... Début Novembre, il va sortir son nouvel album solo sur le label Boxer Recordings,"Beyond That Hill" qui prend la basse et l’extrait d’un club en la plantant au bord de la route. Ses beats sont toujours aussi efficaces, signe d’une puissance musicale unique, avec lequel s’accorde une brise fraîche qui soufflera sur votre visage, littéralement et figurativement.

Le DJ et producteur Phil Weeks est un puriste de la house music, dans son sens le plus noble. Son style incomparable évolue dans une ambiance old-school nous venant de Chicago, avec une touche de nu-school French flair qui va de la house la plus deep à la plus techy… Ses productions sonnent toujours comme si elles étaient sorties au début des années 90 et cela grâce aux instruments qu’il utilise pour produire : 808, 909 et 606. Phil Weeks est un puriste de la house music, dédié à délivrer le meilleur de lui même dans un monde où la house laisse malheureusement peu à peu la place à l’électro, tout en menant d’une main de fer son label chéri, Robsoul Recordings.