Il faut bien ressortir les bons classiques qui font toujours leur effet. Nathan Fake en fait partie avec son « Dinamo EP » sorti en 2005 et notamment son titre « Undoing the laces » playlisté à l’époque par de nombreux Djs. L’un des leaders du label Border Community nous offre une fois de plus un EP de qualité composé de 3 titres. Tout au long de cet EP qui mélange techno et minimal, on retrouve la patte d’un Laurent Garnier à ses débuts.

 Nathan Fake - Dinamo (10.59)

 Nathan Fake - Undoing the laces (07.01)

 Nathan Fake - Coheed (07.08)

« Dinamo » est tout simplement entrainant et donc dansant. Beat saccadé, petits sons de cymbales et petit beat sont au menu. Le titre dans sa construction est très simple et donc très relaxant. Une fois de plus Nathan Fake nous montré sa propension agencer et marier différentes sonorités quasiment à la perfection. Le son définitivement minimal nous emmène peu à peu vers un univers obscur avec quelques rayons de soleil. La mélodie est sublime et nous montre que finalement les tracks les plus simples sont souvent les plus efficaces.

« Undo the Laces » va quant à lui dans une direction totalement différente. On dirait quasiment la bande son d’un jeu vidéo hypnotique. De gros synthés, avec quelques drums reposants donne au titre d’abord une allure reposante avant de donner naissance à un univers beaucoup plus techno. C’est pour nous le titre emblématique de cet EP, qui nous rappelle la techno que jouait à ses débuts Laurent Garnier. Techno Parade de 1998 ca vous dit quelque chose ? Si votre réponse est positive alors vous comprendrez à quoi je fais allusion…

« Coheed », utilise lui un vocal contrairement aux deux titres précédents. C’est à se demander si Nathan Fake n’a pas lui-même pris le micro ! Une fois de plus on se retrouve dans un univers totalement différent de ce que l’on a pu entendre auparavant. Le titre assez simple nous plonge dans un obscurantisme techno délicieux.

Au final l’EP est assez déroutant mais très efficace, se basant sur des mélodies sobres et dansantes. Encore une fois Nathan Fake nous comble d’un EP qualitatif. Quoi qu’il prenne à son petit déjeuné, j’en veux aussi ! Et vous ?