Discodeine, aka Pilooski et Pentile, ont présenté leur premier album éponyme "Discodeine", en Mars sur les labels Dirty/Pschent Music. L'album contient notamment des collaborations avec Jarvis Cocker de Pulp, Baxter Dury et Matias Aguayo des lables Comeme/Closer Musik, un homme dont nous  vous avions déjà parlé lors de l’interview de l'un des producteurs de Kompakt Recordings, Rebolledo. En outre, Discodeine nous propose une musique de club avec de l'intensité, des chansons pop, un esprit vaudou, filtrée à la house de Chicago, saupoudrée d’une disco futuriste, de sons techno, de lignes de basse analogique, de mascarpone et chianti, alors n'hésitez pas à aller écouter l'album et l'acheter !

Discodeine - Discodeine Tracklisting
1. Discodeine - Singular (Feat Matias Aguayo)
2. Discodeine - Falkenberg
3. Discodeine - D-A (Feat Dury)
4. Discodeine - Antiphonie
5. Discodeine - Ring Mutilation
6. Discodeine - Depression Skint
7. Discodeine - Grace
8. Discodeine - Homo-Compatible
9. Discodeine - Relaps
10. Discodeine - Invert
11. Discodeine - Synchronize (feat Jarvis Cocker)
12. Discodeine - Figures In A Soundscape

Les deux musiciens français ont publié séparément des sorties acclamées ces dernières années. Pour Pentile, il a été impliqué sur Octet et France Copland, alors que Pilooski a remixé quant à lui LCD Soundsystem, Mystery Jets ou encore Bryan Ferry, avant de trouver ensemble un terrain commun en 2007 autour de leur amour pour les films de science-fiction, les clubs bizarres et la cuisine du sud-ouest !

Plus précisément, Discodeine est signé sur le label français Dirty, à l’origine de la célèbre série rigine de la célèbre «Dirty edits» (un projet avec la collaboration de Pilooski et Dirty Sound System) et d’autres projets musicaux sympas. Ils ont déjà publié 6 eps acclamés par la critique, dont le dernier, «Synchronize» en featuring avec Jarvis Cocker que nous avions chroniqué il y a peu, et sorti sur le label DFA, label de LCD Soundsystem aux États-Unis. Leurs EPs ont été soutenus par un large éventail de musiciens et de DJs, tels que Busy P, Simian Mobile Disco, Ivan Smagghe, Ewan Pearson, Erol Alkan, Chloé, Prins Thomas, Mickey Moonlight, Aeroplane ou encore James Murphy.

Ensuite, en ce qui concerne l’album, vous avez une introduction housy assez sympa avec "Singular", puis "Falkenberg" évolue dans une atmosphère très « Africanism » avec des sons de gongs. Il y a aussi le titre accrocheur et hypnotique "Ring Mutilation", avec des boucles étonnantes. J'aime beaucoup aussi la composition plus underground "Homo-compatible", complètement industrielle! Tandis que "Invert" a un potentiel club avec une rythmique alternée, l'album se termine par une piste d'environ 10 minutes, avec des synthés qui grandissent progressivement et donnent naissance à une piste qui mêle genre. C’est une production qui mélange progressive, house et des samples expérimentaux, sans beat. Assez inhabituel....

Globalement cet album montre tout le potentiel des artistes français, en utilisant différents genres musicaux pour faire rêver les gens. Et c'est un succès. Discodeine se produira aussi un peu partout dans les clubs et les festivals durant le printemps et l’été 2011.

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